Selon certains, la culture libre serait une désert stérile où les pirates au couteau entre les dents pilleraient des artistes réduits à la famine. Mais y a t'il une juste vision de l'avenir entre cette peur apocalyptique, et une autre hypothèse bien plus crédible, de la répression de plus en plus musclée, liée à un droit d'auteur qui date un peu ?

Oui, il y a moyen de rémunérer des auteurs pour leur travail, tout en permettant le partage de leurs oeuvres. La première proposition, apparue suite à DADVSI est la licence globale, un financement global des artistes basé sur une redevance, liée à l'abonnement internet. L'argent serait redistribué par une société de gestion de droits.

La proposition suivante est le mécénat global, qui lui est similaire, sauf que les internautes peuvent choisir à quels auteurs verser leur redevance.

L'idée du mécénat global est mise en pratique sur Flattr, un service de micro-paiement social, qui permet de verser chaque mois une certaine somme, répartie entre les auteurs qu'on a désigné.

La chanson était La Complainte de Charles et Juliette du groupe En attendant Mado.

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